+212 5233-00230 / +212 6618-51996
contact@esppec.com +212 5233-00230 / +212 6618-51996

Comment REMAP peut aider ?

Saviez-vous que vous avez plus d’un cerveau ? C’est vrai. La manière la plus simple de le décrire est que vous avez un cerveau « pensant » et un cerveau « émotionnel ». Très bien, dites-vous, après tout, deux cerveaux, c’est mieux qu’un seul. Eh bien, c’est vrai la plupart du temps. Cependant, à certains moments, vos deux cerveaux ne s’entendent pas. Ils ne travaillent pas toujours bien ensemble. De temps en temps, le cerveau émotionnel essaie de prendre le dessus sur le cerveau pensant.

Par rapport à ces deux cerveaux, vous avez un préféré, c’est le cerveau pensant. Vous préférez ce cerveau parce que vous pouvez vous relier à lui. Vous pouvez le voir fonctionner. Vous pouvez l’écouter dans ses pensées et conversations intérieures. C’est ce que nous appelons l’esprit, notre identité. Cette partie pensante de notre cerveau s’appelle le cortex.

Le cortex est la couche supérieure du cerveau. C’est la dernière partie à se développer dans notre évolution. Pourtant, le cerveau est bien plus que seulement le cortex. En dessous, se trouve le cerveau médian (parfois appelé le système limbique). Si le cortex est le cerveau pensant, alors le système limbique est le cerveau émotionnel. Il est difficile de s’y relier. Ses fonctions sont automatiques. Vous ne pouvez pas le voir fonctionner. Vous pouvez uniquement sentir ses effets, qui sont à la fois physiques et émotionnels. Un bon exemple est l’effet physique et émotionnel que nous expérimentons quand quelque chose déclenche notre réflexe de « fuir ou se battre >>.


Le réflexe de << fuir ou se battre » est déclenché par le centre d’alarme du cerveau émotionnel, l’amygdale. << Amygdale» est un mot grec qui signifie «<< amande ». Ce nom lui a été donné car c’est une petite structure en forme d’amande au milieu du cerveau. Sous certains aspects, elle fonctionne comme le système d’alarme d’une maison. Cependant, quand cette alarme se déclenche, vous n’entendez pas une sirène. A la place, vous ressentez l’alarme. Les muscles se nouent, la bouche devient sèche et certains vaisseaux sanguins se contractent. L’adrénaline se libère dans le corps, les pores s’ouvrent pour relâcher de la sueur et les bronches se dilatent pour que nous puissions prendre plus d’oxygène. Le cœur commence à s’accélérer et vous ressentez soit de la peur soit de la colère alors que le corps se prépare à fuir ou à se battre pour votre vie.

Ces réactions sont le résultat du travail du cerveau médian et elles se font hors de notre contrôle conscient. Souvent, quand on se sent «< hors de contrôle », on est en fait contrôlé par cette partie du cerveau. La pensée effrayante de perdre la raison est liée au fait de perdre son aptitude à penser de manière rationnelle et fonctionnelle. Personne ne veut être victime de la perte de sa chacun d’entre nous. Pour la plupart, ce n’est pas permanent. C’est seulement temporaire. Cela capacité à contrôler ses pensées ou à faire des choix raisonnables. Pourtant, cela peut arriver à peut arriver en réponse à une menace perçue (réelle ou imaginaire).
Quand la réponse « fuir ou se battre » est enclenchée, le cerveau émotionnel prend le dessus. Si Tintensité émotionnelle ou l’expérience est suffisamment importante, le cerveau pensant commence à s’éteindre. Par essence, le cerveau émotionnel prend en otage le cerveau pensant et nous pouvons être tout chamboulés. Cela arrive parce que quand nous sommes dans une situation désespérée, nous n’avons pas besoin de nous asseoir pour réfléchir. Nous devons réagir rapidement. La vie peut en dépendre.

Quand vous vous promenez dans les bois et que vous voyez quelque chose du coin de l’oeil, vous ne vous arrêtez pas pour vous demander s’il s’agit d’un bâton ou d’un serpent. Vous vous mettez hors de danger et évaluez plus tard la situation. Si c’est un serpent, vous ne vous posez pas la question : <«< rayures rouges et noires, hum, est-il venimeux ou pas ? » Vous n’avez pas besoin de pensées analytiques lorsque vous êtes sur le point de vous faire mordre par un serpent. Une telle indulgence de la part du cerveau pensant pourrait mettre en péril la survie de notre espèce. Au lieu de cela, ce qui se passe c’est que le cerveau médian prend le dessus et agit. Quand la menace est passée, le cerveau pensant peut se remettre en route.

Si quelqu’un vous dit : « Oh, il a paniqué », vous savez exactement à quoi il fait référence. Dans l’affolement d’une urgence, quelqu’un a perdu son aptitude à penser. Son cortex s’est éteint. Son cerveau émotionnel a pris les commandes. Une âme infortunée a perdu l’esprit ou du moins sa capacité à l’utiliser. Dans de tels cas, il semble que nous ayons perdu le contrôle. Et c’est bien le cas. Nous sommes contrôlés par quelque chose de plus primitif: un cerveau émotionnel.

Si l’intensité émotionnelle est suffisamment élevée, cela empêche de penser. Dans de tels moments, c’est difficile de réfléchir à un moyen de résoudre le problème. C’est la raison pour laquelle les thérapies cognitives, qui se focalisent uniquement sur le cerveau pensant, échouent fréquemment.

Une autre raison pour laquelle les thérapies par la parole échouent est que souvent les problèmes que l’on a ne se trouvent pas dans le cerveau pensant. Au lieu de cela, l’événement marquant est imprimé dans le cerveau émotionnel. Le cerveau pensant est un monde de paroles, de langage. Le cerveau émotionnel n’est que très peu accessible par le langage. C’est un monde de sensations et d’émotions. Vous ne pouvez pas atteindre le cerveau émotionnel en utilisant le langage du cerveau pensant.

Nous devons trouver une autre façon d’atteindre et éduquer le cerveau émotionnel. Nous avons besoin d’un moyen pour nous connecter et calmer le réflexe de «< fuir ou se battre ». Cela doit être suffisamment puissant pour désarmer ce réflexe d’alarme intérieure, même quand il est au sommet de sa puissance. Nous avons besoin d’un moyen pour guérir la douleur émotionnelle intense, pour apaiser les mémoires émotionnelles douloureuses et pour reconditionner un réflexe d’alarme hors de contrôle. Dans ces moments où l’esprit est à ce point perdu, il doit y avoir un moyen de retrouver la raison. Heureusement, il y en a un.

Il existe maintenant un traitement conçu spécialement pour le cerveau émotionnel. Il n’a pas besoin de se reposer uniquement sur le langage. Il peut produire un effet direct sur le système limbique en quelques secondes. Il calme le cerveau médian, éteint le réflexe de << fuir ou se battre » et redonne l’accès à notre cerveau pensant. Il guérit le cratère laissé par un événement marquant dans le paysage du cerveau émotionnel. Les effets d’un stress aigu, de traumas quotidiens et du stress chronique de notre vie sont apaisés et adoucis par un processus qui re- cartographie notre paysage émotionnel. C’est le processus REMAP.

Source : Yves Wauthier-Freymann : est psychothérapeute, formateur, superviseur,  sexologue, spécialisé dans les traumas complexes, les phobies et les troubles de l’attachement. Il s’occupe également de coaching sportif et de Life coaching. 

Leave Your Comments

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *